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Dans un contexte où le bien-être des employés devient une préoccupation grandissante des organisations, de nouveaux métiers émergent pour soutenir cette vision. Le poste de Chief Happiness Officer en intrigue plusieurs. Que fait-il réellement de ses journées? Rêve-t-on en couleur quand on espère le bonheur des employés? En quoi est-il profitable pour l’organisation?

 

Qui se cache derrière ce mystérieux Chief Happiness Officer?

Le Chief Happiness Officer (CHO) est un métier assez récent, mais il prend ses origines dans des professions bien établies. Il requiert un amalgame de compétences en communication, gestion de projet, ressources humaines, gestion d’événements et psychologie.

Selon l’organisme CHO SVP qui fait l’impartition et la formation de Chief Happiness Officer, les tâches inhérentes à ce poste sont :

  • Écouter les besoins et envies des employés
  • Organiser des événements visant l’engagement du personnel
  • Améliorer l’environnement de travail
  • Bonifier et soutenir les valeurs de l’entreprise
  • Offrir des services directs sur les lieux de travail (ex : inviter des massothérapeutes au bureau, des coiffeurs, etc.)
  • Développer des programmes de santé et mieux-être
  • Implanter et assurer le suivi d’outils pour mesurer le bien-être des employés

Plus concrètement, la mission d’un Chief Happiness Officer tel que son nom l’indique, est de rendre les employés heureux. Cela peut sembler merveilleux pour certains, mais utopique pour d’autres.

 

Comment le CHO réussit-il à rendre ses employés heureux?

Le bonheur est propre à chacun. Voilà pourquoi un CHO est si important!

Le Chief Happiness Officer est un mix entre un GO du Club Med et un psychologue organisationnel. Il organise régulièrement des activités pour divertir les employés, mais avant tout, il prend le temps de parler à chacun d’entre eux pour savoir comment ils se sentent au quotidien.

En connaissant tous les employés personnellement, il peut connaître leurs ambitions, leur historique, leurs craintes, leurs réussites et leurs motivations. Bref, il a un accès privilégié dans la vie des gens, ce qui lui permet d’adapter ses stratégies de communication et la mise en œuvre de projets pour les autres départements de l’entreprise.

 

Connaître ses employés accroît la rentabilité de l’entreprise

Lorsque vous avez un CHO en place qui prend le temps de connaître les gens, vous pouvez :

  • Développer des stratégies de communication plus adaptées
  • Savoir comment stimuler leur participation et leur motivation plus facilement
  • Diminuer la réticence au changement
  • Augmenter la confiance des employés envers l’organisation
  • Créer une synergie d’équipe favorable à la rétention du personnel
  • Développer des ambassadeurs qui recruterons pour vous de façon consciente et/ou inconsciente
  • Diminuer les insatisfactions au travail et les départs volontaires

En plus de ces avantages, connaître les talents et compétences des employés permet de songer à eux lorsqu’un nouveau poste se crée, plutôt que de recruter à l’externe.

 

Comment mesurer l’impact d’un CHO?

Pour maximiser la rentabilité d’un Chief Happiness Officer, il faut mesurer son impact. Plusieurs autres données peuvent être recueillies, mais en voici quelques exemples :

  • Le taux de roulement
  • Le nombre d’absences
  • Le NPS (Net Promoter Score)
  • Le nombre de CV reçus par mois
  • La vélocité de travail des équipes (productivité)

L’impact du CHO ne se constate pas du jour au lendemain. Il faut environ 6 mois à 1 an pour calculer les changements notoires sur la culture d’entreprise.

 

Quelles compétences sont essentielles chez un Chief Happiness Officer?

Si vous êtes convaincus qu’il vous faut un CHO, vous devez le choisir judicieusement. C’est l’un des rôles les plus attrayants pour les candidats, mais aussi l’un des plus difficiles à recruter.

Cette personne est le porte étendard de votre culture d’entreprise, alors ne le choisissez pas à la légère!

Ses compétences-clés :

  • Écoute active
  • Empathie
  • Créativité
  • Approche humaine
  • Enthousiasme
  • Ambassadeur
  • Altruiste
  • Extraverti

 

Quels sont les enjeux à considérer?

Il y a des organisations où un employé du département RH joue le rôle de CHO. Le risque est que les RH sont des intermédiaires entre la direction et les employés alors que le CHO est complètement dévoué aux intérêts du personnel. La perception du CHO est différente, car il est généralement un électron libre dans l’organisation.

Aussi, comme l’indique son nom, le Chief Happiness Officer a un rôle positif et ne s’occupe pas des sanctions et congédiements. Toutefois, s’il doit le faire, il le fera de façon très humaine et l’employé se sentira davantage en confiance.

Le CHO devrait motiver les employés à organiser eux-mêmes des activités et les encourager à développer leur écoute active. S’il prend toute la responsabilité du bonheur de l’organisation sur ses épaules, son départ aura un très grand impact sur l’entreprise. Le CHO aide tout le monde, mais il faut quelqu’un qui pense à lui et l’aide à se développer. Ne le laissez pas seul!

 

 

Finalement, le rôle de Chief Happiness Officer va varier en fonction de la personnalité de l’individu qui l’incarne, mais aussi selon vos valeurs d’entreprise. C’est vous qui déterminerez ensemble les besoins de vos employés et comment adapter ce poste dans votre contexte d’affaires.